Les femmes diaboliques à travers l'histoire. # 3

Publié le par Joan Boudreau

Les femmes diaboliques à travers l'histoire. # 3
Les femmes diaboliques à travers l'histoire. # 3

Hélène Jégado – France


Surnommée l'Empoisonneuse de Cureton, Hélène Jégado est une Bretonne née en 1803. Elle perd sa mère très jeune et est confiée à ses tantes. L’une d’entre elle est servante dans un presbytère et Hélène commence à travailler à l’âge de 7 ans. Dès son plus jeune âge, la pauvrette est traumatisée par le personnage de l'Ankou, le serviteur de la mort dans la tradition bretonne, un personnage représenté par un squelette avec une faux qui se promenait en charrette et qui venait chercher les défunts.

Ankou, personnage de légende
Ankou, personnage de légende

Quatre ans plus tard elle part pour travailler au presbytère de Séglien, près de Vannes en Bretagne. Du coup, pour ne plus avoir peur, elle décide d'incarner elle-même l'Ankou et commence très vite à verser de l'arsenic dans la nourriture. Comme elle était cuisinière, c’était très facile pour elle de concrétiser son plan diabolique. Les maladies de l’époque comme le choléra, faisaient que des gens mourraient fréquemment et rapidement, donc les soupçons sur l’empoisonneuse étaient presque nuls.

Les femmes diaboliques à travers l'histoire. # 3

Elle a travaillé dans ce presbytère pendant 18 ans. Plus tard, elle travailla dans un bordel et elle a empoisonné plusieurs clients et prostituées qui travaillaient avec elle. En plus de faire la cuisine au bordel, elle y travailla aussi comme prostituée.

Les femmes diaboliques à travers l'histoire. # 3

Arrêtée en 1851 après que le procureur de la ville où elle était passée avant ait avisé les autorités qui la détenaient que plusieurs corps autopsiés contenaient de l’arsenic. Les soupçons contre elle étaient de plus en plus concrets. Elle fut reconnue coupable et a écopé de la peine de mort. Elle fut guillotinée l'année suivante.

Acte de décès de la Jégado
Acte de décès de la Jégado

Petit clin d’œil : Il existe en Bretagne une pâtisserie à son nom, souvenir de sa méthode d'empoisonnement favorite : l'arsenic dans la pâte à gâteau.

Si vous avez un peu de temps pour écouter ce reportage, il traite de son histoire et un plus, il est tout en français!

http://www.dailymotion.com/video/x2dqrii_affaire-helene-jegado-des-crimes-presque-parfaits-s04e03_lifestyle

À bientôt!

Joan Boudreau

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article