Les femmes kamikazes
J’ai lu il y a quelques années le livre « Shahidas, les femmes kamikazes de Palestine » de Mme Barbara Victor. L’auteur a analysé le cas des quelques femmes qui ont participé à des actions terroristes au nom du djihad. On apprend notamment qu’il a fallu une fatwa (décret religieux) pour légitimer des actes qui sont en contradiction avec la loi coranique. Le martyre est devenu le seul avantage (façon de parler) social et culturel qui ait été consenti aux femmes dans la société islamique palestinienne.
Le 27 janvier 2002 Yasser Arafat a déclaré, depuis son camp retranché de Ramallah : « Vous êtes mon armée de roses qui écrasera les tanks israéliens. Shahida juqu’à Jérusalem ». Il venait d’inventer un mot (shahida) qui n’existait pas dans la langue arabe avant qu’il ne prononce ce discours. Il l’a créé en féminisant le mot « Shehide » (martyr), un mot exclusivement masculin. C’est ce discours qui a incité plusieurs femmes à mourir plutôt qu’à demeurer des parias de la société musulmane.
Dès l’après-midi du 2 janvier 2002, Wafa Idris était déjà passée à l’acte. Répudiée par son mari parce qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfants, elle avait voulu retrouver un semblant de respectabilité en se transformant en bombe vivante : une forme de suicide échappant à la vindicte religieuse.
Pour ces femmes, la mort est une libération. Darine Abou Aicha, brillante étudiante de l’université de Naplouse – qui se fera sauter avec sa bombe devant un poste de contrôle israélien - n’avait-elle pas déclaré à ses parents qu’elle refusait de se marier «pour ne pas devenir une esclave »!
Arafat, par son discours de janvier 2002, lui a donné, à elle et à quelques autres, la possibilité de mourir sans déshonorer leur famille. Mais c’est une façon honteuse et criminelle d’exploiter la détresse des femmes. Arafat n’a pas à être fier de son « armée de roses ». La Palestine non plus !
Saviez-vous que l’islam n’aurait jamais vu le jour…sans une femme? Voilà pourquoi :
Cette femme, ce fut Khadidja, la première épouse de leur prophète. Veuve et riche, elle permit au jeune Muhammad de s’ériger en propagandiste du « dieu unique » et de devenir « prophète professionnel ». Sans l’argent de sa femme, il n’aurait jamais pu armer ses premières bandes et courir le désert pour y répandre sa « foi » à grands coups de sabre. Sans le savoir – et sans doute sans le vouloir – cette femme a contribué au malheur de son sexe en favorisant l'ascension sociale et politique de ce sinistre individu.
Notons encore que la presse a fait état des « inquiétudes » du clergé chiite d’Iran à propos de l’entrée de plus en plus massive des jeunes filles dans les universités. En effet, en 2002 – et pour la quatrième année consécutive – le nombre de filles accédant à la première année des universités publiques a dépassé largement celui des garçons. Selon l’une des rares femmes élues au parlement iranien, les étudiantes seront bientôt plus nombreuses que les étudiants. Elle estime, par ailleurs, que c’est parce qu’elles n’ont pas droit aux autres moyens d’expression que les jeunes filles s’adonnent aux études avec autant d’enthousiasme. Mais selon un théologien chiite, cet état de chose serait de nature à encourager « la corruption des mœurs » et serait responsable de 70 % des échecs chez les jeunes iraniens !
Pauvre machos complexés !
Le pire c’est que beaucoup de femmes croient encore que l’état d’infériorité dans lequel elles sont piégées n’est que ce qu’elles méritent et elles donnent raison à leurs bourreaux par la même occasion.
Source: Le Coran : Message Divin ? ou... Mensonge Bédouin ?
Le plus triste, c'est que beaucoup d'esclaves femmes et enfants capturés par l'État Islamique sont forcés de se transformés en bombes humaines et donnés en sacrifice. Elles ne le font pas toutes pour être des martyrs et se donner de la gloire. Les esclaves obligées par leur bourreaux ne méritent pas de finir leur vie ainsi.
C'est pour ces victimes que je suis triste, imaginez comment serait votre vie si vous étiez soumise à ces barbares et que vous ayez à supporter la mort d'un de vos enfants ou d'un membre de votre famille ou d'un ami pour une cause que vous ne soutiendrez jamais.
Sauf que plutôt que d'être touchée par l'un de ces salauds, j'aimerais mieux moi aussi mourir le plus rapidement possible.
Triste histoire que celles des femmes et des enfants esclaves, mais malheureusement, c'est la vérité. Si nos gouvernements continuent d'être trop tolérants face aux intégristes musulmans, qui sait ce qui pourrait arriver ici. Je ne veux pas sembler être trop alarmiste, mais j'avoue que depuis quelques temps, ce sujet me touche beaucoup. Plus que nos petites guerres pour la séparation du Québec, pour l'environnement ou pour la supposée "austérité".
Bonne journée quand même tout le monde. Fin de la transmission....
Joan